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Champion de France en salle cet hiver à Aubière, Nicolas Gomont vient de battre son record personnel, en réalisant 8,08 m à la longueur lors du meeting de Bonneuil, il y a près d’une semaine. Cette performance lui laisse entrevoir un avenir européen, voire olympique. Pour cela, le Rémois devra encore grappiller quelques centimètres. Et il s’est donné les moyens de le faire…

Athle.fr : Nicolas Gomont, quel sentiment prédomine après être retombé à deux doigts du sésame pour Helsinki (8,10 m), vendredi soir à Bonneuil-sur-Marne ?
Nicolas Gomont : Je suis un peu déçu de passer tout près des minima pour les championnats d’Europe. J’étais venu pour ça et les conditions étaient bonnes. Mais c’est quand même mon record personnel, alors c’est encourageant. D’ailleurs, j’avais déjà battu mon record personnel à Bonneuil en 2010. C’est sympa de revenir et de battre à nouveau mon record. Ça passera la prochaine fois.

Vous avez réalisé 8 m pour la première fois en 2011, et vous avez franchi cette marque par trois fois à Bonneuil. Quel est le secret de cette nouvelle régularité ?
Le secret, c’est qu’il n’y en a pas, hormis une dose supplémentaire d’entraînement cette année. Je suis militaire à la base aérienne 112 de Reims, et j’ai des horaires aménagés pour pouvoir me  préparer. Mon objectif de début de saison était les Jeux, et c’est dans cette optique que je m’entraîne, avec ma coach de toujours, Corinne Jubelin.

Vous étiez un « combinard » jusqu’en 2007, qu’est-ce qui vous a fait choisir la longueur ?
Je me suis orienté naturellement vers la discipline où j’étais le plus performant, et c’était la longueur. C’était aussi un choix par goût, évidemment, puisqu’on prend toujours plus de plaisir là où on est le plus fort.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette période de course à la performance ?
C’est sûr qu’une fois qu’on a fait les minima, quelque chose s’en va de la tête et on a l’esprit un peu plus libéré au moment de commencer un concours ou une compétition. Après, il ne faut pas non plus que ça devienne une obsession. Pour l’instant, je vise les Europe, mais si jamais les 8,20 m tombent (NDLR : minima olympiques), on prendra !

Quelles sont les prochaines compétitions à votre programme, pour essayer de réaliser ces minima ?
Je ne ferai pas beaucoup de compétitions dans les semaines à venir, car il me faut pas mal de temps pour récupérer. Il faut essayer de trouver le juste milieu entre la chasse aux minima et le besoin de repos pour son corps. En plus, en raison du calendrier chargé cette année, les échéances arrivent un peu plus tôt, et ce n’est pas évident de faire une planification.

Vous qui aviez goûté aux sélections nationales jeunes entre 2003 et 2005, qu’est-ce que cela vous évoque ?
On a toujours envie de représenter son pays. D’autant plus que l’équipe de France marche bien en ce moment. Les jeunes sont performants et ont amené une bonne dynamique. J’ai côtoyé Mahiedine Mekhissi-Benabbad, Benjamin Compaoré, Fadil Bellaabouss chez les jeunes, et ce serait sympa de les retrouver en seniors.

Si l’on vous donnait le choix entre un titre de champion de France et un essai à 8,20 m (minima olympique) ?
Je choisis les 8,20 m, sans hésiter ! Les Jeux Olympiques, c’est la plus grosse compétition qui existe ! Les championnats de France, j’aurai le temps d’y revenir plus tard…

Propos recueillis par Etienne Nappey pour athle.fr

Retrouvez l’article sur le site de la FFA

Retrouvez la biographie de Nicolas en cliquant ici

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