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Chaque fin de mois, une interview sera faite sur un athlète, un dirigeant ou un entraineur du DAC.
Nous poursuivons ce mois ci avec François Barrer (interview réalisée dans le magasine VO2):

François Barrer, 15e des championnats d’Europe de cross espoirs, veut gravir les échelons

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Jeune prometteur, François Barrer est passé avec brio des juniors aux espoirs, avec en 2013 une 27e place aux France de cross long, une 10e place aux Europe de 5 000 mètres avant de terminer 15e des championnats d’Europe de cross espoirs à Belgrade. Et le sociétaire du Dac Reims ne manque pas d’ambitions pour la suite, et notamment pour l’année 2014.

Une année qui aurait pu débuter par le cross d’Edimbourg, pour lequel François Barrer était initialement prévu au sein de la sélection européenne. « Mon coach et moi, on préférait plutôt axer sur l’entraînement plutôt que d’aller à Edimbourg et perdre un peu de temps pour la saison hivernale » souligne François Barrer, parti une bonne semaine en stage au Touquet juste après Noël en compagnie de son solide groupe d’entraînement lillois, comprenant notamment Simon Denissel, Yosi Goasdoué ou David Verbrugghe sous la férule d’Alain Lignier. « Sur chaque séance, il y a quelqu’un qui peut s’exprimer, ce qui permet d’amener le groupe vers le haut et donc de progresser » relève t-il à ce sujet.

Un groupe lillois qu’il a rejoint en septembre 2012, après des résultats déjà significatifs, entre autres une 5e place aux France de cross juniors à La Roche-sur-Yon suivi des championnats du Monde juniors sur 5 000 mètres à Barcelone (10e et un chrono de 14’09’’00 réalisé à Carquefou).

« Je suis parti en raison des études. A Reims, il y avait un STAPS (Sciences et Techniques des Activité Physiques et Sportives) mais la filière d’entraînement sportif –ce que je voulais faire- n’existait plus. En plus, au niveau de l’athlé, mon coach (Vincent Phelizot) arrêtait et il fallait trouver un autre groupe d’entraînement. A Lille, entre les études et au vue du groupe d’Alain, c’était le meilleur choix possible ».

« J’ai vraiment bien progressé »

François Barrer bénéficie de conditions d’entraînement optimales, n’étant pas obligé d’aller en cours s’il doit s’entraîner. « Au niveau des sports, je suis dispensé mais j’essaie au moins d’assister aux cours de pratique physique en tant que spectateur ». Au cours de sa première année dans le Nord, il s’est donc classé 27e des France de cross long, montant sur la 3e marche du podium espoirs derrière Michael Gras et Djilali Bedrani. Puis le champion de France junior du 5 000 m en 2012 a réalisé une saison estivale convaincante, avec un record personnel amélioré sur sa distance de prédilection, passant pour la première fois sous les 14’ (13’58’’82). « Le bilan de l’année est plutôt positif. Il y a eu un changement entre les Europe sur 5 000 m et les Europe de cross car j’ai franchi un bon cap entre les deux. Aux Europe espoirs, je termine 10e, ce n’est pas non plus “dégueulasse“ en espoir 1. Je me suis replacé à 1 200 mètres de la ligne. J’avais fourni une bonne accélération et je lâche les derniers 500 m. J’ai pris des risques et je n’avais donc pas de regrets à avoir. On s’était dits avec mon coach que l’on avait encore des choses à apprendre. Et il y a encore les Europe en espoir 3 pour aller chercher une médaille » glisse celui qui a terminé 15e des derniers championnats d’Europe de cross espoirs, pour sa première participation dans cette catégorie.

« Je digère et je comprends mieux les séances »

« J’ai franchi un bon cap dès la reprise de l’entraînement mi-août. J’ai vraiment bien progressé. 15e, c’est une très bonne place en espoir 1. Cela laisse présager de belles choses pour la suite et 2015 en France, où il y a aura peut-être un truc à aller chercher individuellement et par équipes » se projette avec ambition François Barrer. « J’ai augmenté ma charge d’entraînement. Cela faisait un an que j’étais arrivé sur Lille. Et je commence à mieux digérer, à comprendre les séances d’entraînements. Entre ce que je faisais à Reims et à Lille, c’est quand même complètement différent. Beaucoup de gens m’avaient dit qu’il fallait du temps pour assimiler ces changements. J’ai fait un mini-stage pendant que certains du groupe sont partis aux Etats-Unis (entre octobre et novembre), avec au maximum 12 à 13 séances hebdomadaires. Sinon, on tourne régulièrement à 11 entraînements par semaine ».

Un œil sur Zurich…

A quel niveau le Rémois compte t-il encore améliorer ? « Je dois progresser davantage au niveau musculaire, en musculation ou sur les séances de côtes, qui sont mon point faible. Je peux aussi progresser au niveau psychologique : on peut toujours être plus fort psychologiquement. Je pense que je peux encore devenir meilleur. Ça se passe pendant la course. Aux Europe et au cross de sélection (2e), ça allait, mais je sais qu’avant, je pouvais lâcher facilement sur un cross ».

Les ambitions du Rémois ne manquent pas pour 2014. « Le gros objectif hivernal, ce sont les France de cross. L’objectif sera de faire un top 20 et le titre de champion de France espoir ». L’athlète d’Alain Lignier se focalisera l’été « sur les championnats de France Elite à Reims. Ça sera dans ma ville donc ça peut toujours être une motivation supplémentaire ». Et si ça veut bien sourire… « Rien n’est impossible et les championnats d’Europe à Zurich pourraient être le petit bonus. Ce serait la cerise sur le gâteau (les minima européens sur 5 000 sont fixés à 13’40’’ ; les minima français n’ont pas encore été dévoilés). Il ne faut pas se fixer de limites » dit François Barrer, ambitieux à l’instar de l’ensemble de la génération espoir actuelle.

Lien sur de l’Interview sur VO2.fr

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